Pandémie 2 : la fuite

Après une nuit compliqué, on tergiverse beaucoup sur que faire? On fait parti d'un groupe WhatsApp de voyageurs à vélo à travers les Amériques, et les nouvelles sont mauvaises. Mise en place de couvre feu, le Pérou en quarantaine, des réactions un peu violentes des locaux contres les étrangers. 
On fait face à l'inévitable, si jamais on reste en attendant que l'épidémie se calme, déjà ça peut durer entre des semaines et des mois. Et le temps que les esprits s'apaisent et que la peur des étrangers disparaisse, on ne pourra pas continuer le voyage avant un bon moment.
De toute façon, en cas de problème avec un des membres de notre famille, on ne pourra plus rentrer pour être à leur côté.

On fait donc demi tour vers la seule "ville" à porter de pédale qui a une gare de bus. On achète des billets pour San Miguel de Tucuman, on peut même mettre les vélos à bord (on compte sur le fait qu'ils nous emmènerons jusqu'à l'aéroport). On pense prendre un bus de nuit pour rejoindre Buenos-Aires.
La route qu'on emprunte pour rejoindre Tucuman est magnifique, on grimpe a 3000m d'altitude, des montagnes splendides avec des champs de cactus énormes. Quand nous passons sur l'autre versant de la montagne on arrive dans un autre univers, des forêts denses, des rivières, des pâtures, des lamas. C'est tellement beau. On est tellement triste de quitter tout ça... 

Arrivé à Tucuman on se fait accueillir par des infirmiers qui prennent notre température, tout va bien on peut sortir. Sauf qu'il n'y a plus de bus pour Buenos-Aires, tout est complet. Une annonce gouvernementale est passé, d'ici 2jours plus aucuns moyens de transport interieur au pays... On panique un chouya. Un agent de police nous donne le nom d'une application qui nous permet d'acheter des billets d'avion en ligne pour rejoindre la capitale. Sauf que notre téléphone s'obstine a ne trouver que de la 2G. On se trouve un hôtel dans lequel on entre les passeports en avant avec notre date d'entrée sur le territoire, car pour les personnes qui sont là depuis moins de 15j c'est quarantaine obligatoire ! 
On réorganise toutes les sacoches, soutes, bagages à main, et une sacoche poubelle. On se soulage d'une partie de notre matos, on venait de faire les courses pour plusieurs jours... Quel gâchis. 
Le lendemain on file a l'aéroport, on arrive a avoir des billets pour la fin de matinée. On se dirige vers la sécu de l'aéroport en leur disant qu'on a du bordel a jeter, et surtout on a deux vélos a donner. On leur fait par du plan initial qui était à la fin de notre voyage de faire don de nos vélos à une école pour des enfants qui n'en aurait pas. Mais là on est un peu prit par le temps.  On signe un papier officiel disant que nous faisons donnation de nos bien à l'aéroport. Avec un peu de chance ils en feront bon usage.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

De retour !

Back on the road avec une nouvelle destination :

Amérique du Sud

Après avoir parcouru un petit bout d’Asie du sud-est et une partie d’Europe à vélo nous nous mettons en route pour l’Amérique du sud. Changeant d’ambiance et de façons de voyager, nous vous invitons à suivre nos futur aventures grâce à ce deuxième site.

Aussi, pour ceux qui aimerais profiter de notre premier prériple en Europe et Asie, notre ancien blog : c'est ICI ! À bientôt !

We are back !

Back on the road for a new destination :

South America

After a small part of southeast Asia and Europe by bike we now are going to begin a new trip in South America. Changing mood and ways to travel, we invite you to follow our future adventures by this seconde website.

Also, for those who would like to see our first travel in Europe and Asia, our old blog: it's HERE ! See ya !